J’ai un corps. Ce corps a des orifices. Le corps de l’œuvre est d’autant plus éclatant que le corps à l’œuvre participe d’un plus grand nombre d’orifices. Non-censurés. Ouverts ou fermés, à bon escient. Des orifices ce sont les bords qui m’intéressent. Ça entre, ça sort, à produire trames, tissus, textes, tessitures, textures…

J’explore les possibilités de la photographie argentique sous l’angle de l’invention. Donner à voir ce qui n’a jamais été vu. Le sujet est fabriqué de toutes pièces et n’a de réalité qu’éphémère, pour et par le temps de la prise de vue. La séance terminée, le référent est définitivement perdu. Les images obtenues en sont les uniques traces. Suit le processus de développement argentique. La chambre noire…

Enfin ! Le sonnet et la sonnette, le sel et la selle, le tas et la tasse, le livre et la livre, le loup et la loupe, le moule et la moule, le culot et la culotte… sont enfin réunis au lièvre de mars, dans les fixés sous verre de Marie Chéné…

Alifbata : se lit, en arabe et en français; se regarde en original; et se fête en arak et anis…

L’eau n’y est pour rien est une conférence spectacle construite à partir de lettres de Boris Vian au Collège de ‘Pataphysique. Marie France Duchamp & Jean-Yves Caillou, respectivement assistants de Sophrotatos l’Arménien & d’Ibicrate le Géomètre, vous invitent chaleureusement à la présentation de l’état de leurs recherches pataphysiques. Ils tenteront de vous faire entrevoir la beauté de la Science à travers diverses démonstrations dont rien ne laisse présager l’absurdité, & en s’appuyant sur le proverbe : Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse

Mon activité picturale intervient de diverses manières sur les supports d’images publicitaires et de périodiques. Je m’approprie l’image qui m’attire en la détournant, au moyen du collage, du pastel gras, du white spirit, de l’effaceur, du stylo à bille, des ongles et des doigts, du couteau…