Le dernier stade de la soif

Par le lièvre • 24 fév, 2011 • Catégorie: Nouveautés, Petits éditeurs

Détails livre

  • Titre : Le dernier stade de la soif
    Auteur : Frederick Exley
    Editeur : Monsieur Toussaint Louverture
    Format : 14 x 19,5 cm
    Pages : 448
    Langue : Français
    Prix : 23,50 €

 

 

Frederick Earl Exley (1929-1992) est à la fois unique et emblématique. Unique, car il habitait un univers étrange, et n’obéissait à aucune règle, excepté les siennes ; emblématique car, en écrivain américain typique, sa légende s’est faite sur un seul livre. Inédite en France, l’inimitable «autofiction» de Frederick Exley, Le Dernier stade de la soif, est considérée comme un classique depuis sa première publication en 1968.

Avec mordant et poigne, Exley décrit les profonds échecs de sa vie professionnelle, sexuelle et personnelle. Ses tentatives pour trouver sa place dans un monde inflexible le mènent de l’Université de Californie, à Chicago — où il rencontre la dangereuse séductrice Bunny Sue Allorgee —, aux salons de Greenwich Village à New York, puis le ramènent à Watertown, sa ville natale, où il passe des mois chez sa mère vautré dans le canapé du salon à regarder la télé, avant d’aller vaillamment subir des traitements de choc à l’hôpital psychiatrique d’Avalon Valley.

Entre les bars, les femmes, les petits boulots et des rencontres improbables, l’obsession d’Exley pour les New York Giants et leur joueur star, Frank Gifford, grandit, jusqu’à ce qu’il réalise l’ambition de sa vie: écrire Le Dernier stade de la soif.

Dans ses mémoires fictives, qui annoncent les autobiographies romancées de Nick Hornby (fan avoué du Dernier stade de la soif et préfacier du livre), de Dave Eggers ou encore de James Frey, ont connu une gloire immédiate. Écrivant essentiellement sur « ce long malaise, ma vie », Exley, à la manière du Consul de Malcolm Lowry dans Au-dessous du volcan, transforme une dérive alcoolisée et révoltée dans une vie marginale en une épopée mémorable habitée de personnages inoubliables — à commencer par Frederick Exley, lui-même. Ses livres sont, en grande partie, chargés de ce qu’il appelle « les fardeaux du chagrin », d’histoires d’injustices et de catastrophes ordinaires.

Il a réussi le tour de force de transformer ses expériences en un époustouflant voyage littéraire. C’est hilarant. C’est poignant. C’est à la fois Nabokov et Bukowski et Richard Yates et Thomas Bernhard.

Présentation de l’éditeur

 

 

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